Consignes de sécurité
En raison des menaces terroristes prévalant dans la zone sahélienne, il est recommandé aux personnes devant se rendre à Bamako, et à nos compatriotes résidant sur place, de faire preuve de vigilance et de se tenir informés de l’évolution de la situation.
Il est rappelé que les risques d’attentat et d’enlèvement dans l’ensemble du pays (classé en zone rouge) sont particulièrement élevés. Tout projet de déplacement au Mali est formellement déconseillé.
Il est recommandé aux journalistes français d’éviter de se rendre au Mali, le contexte (enlèvements, menaces ou pressions) n’étant pas favorable aux voyages de presse.
Le tourisme au Mali est formellement déconseillé.
En tout état de cause, il est recommandé à nos compatriotes résidant sur place de faire preuve de la plus extrême vigilance, de se tenir informés de l’évolution de la situation et de respecter les consignes de sécurité de l’ambassade.
Avant tout déplacement au Mali, il est recommandé de consulter le site internet Conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes ainsi que le portail Ariane et de se conformer strictement aux recommandations qui y figurent.
Des numéros verts sont ouverts à la police, à la gendarmerie et à la protection civile en vue de prévenir l’insécurité grandissante au Mali.
Ces numéros sont les suivants : 80 00 11 15 pour la Police, 80 00 11 14 pour la gendarmerie…
Appels gratuits
Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)
L’intégralité du territoire du Mali est formellement déconseillée.
Les déplacements pour raison impérative dans la capitale Bamako sont formellement déconseillés car il faudrait :
Limiter ses choix d’hébergement aux seuls établissements à sécurité renforcée (hôtels surveillés par les forces de sécurité locales) ;
Disposer de moyens de communications adaptés pour donner l’alerte en cas de difficulté.
Faire preuve d’une grande vigilance face au risque élevé d’attentat terroriste.
Éviter de circuler la nuit, en voiture, à Bamako.
S’agissant des Français résidents, il leur est recommandé de :
1) s’enregistrer auprès du Consulat général et encourager vos proches à le faire,
2) limiter les déplacements à la seule zone de Bamako,
3) éviter les lieux habituellement fréquentés par des occidentaux, susceptibles d’être repérés comme des lieux possibles d’enlèvement, en particulier les lieux isolés, à moins qu’ils soient suffisamment sécurisés,
4) respecter les règles de sécurité données par les services de sécurité maliens,
5) prévoir du matériel de communication permettant d’alerter les services de police en cas de besoin (numéros d’urgence pré enregistrés sur le téléphone portable),
Concernant leur domicile, il est recommandé :
d’avoir autant que possible un gardien de confiance (bien lui expliquer qu’il doit être attentif à tout mouvement inhabituel dans le quartier, et qu’il soit bien en contact avec les gardiens voisins),
de prévoir une procédure d’appel d’urgence au Commissariat du quartier (se renseigner auprès du Consulat général qui donnera les numéros idoines),
de protéger les fenêtres et les portes (installer éventuellement des grilles),
d’organiser éventuellement une pièce ou une partie de la maison (pour les familles) qui puisse résister le temps suffisant à une tentative d’intrusion,
de bien vérifier la fermeture des entrées et des fenêtres du domicile avant la nuit (Il est bon que le véhicule immatriculé en CD ou IT soit dans un garage fermé et non simplement garé dans la rue devant la maison ou l’appartement).
Autres conseils :
varier les itinéraires et horaires des déplacements réguliers, éviter de faire seul du jogging dans des zones isolées (colline du « point G » notamment),
être particulièrement attentif à toute attitude inhabituelle ou suspecte compte tenu des usages locaux,
garer les véhicules dans des endroits surveillés, vérifier leur fermeture et contrôler leur aspect extérieur avant utilisation (bas de caisse, capot, coffre, traces d’effraction),
privilégier les magasins et restaurants clairement gardiennés,
être très vigilant lors des déplacements de nuit,
éviter les signes d’identification (badges, sigles…) sur les bâtiments et les édifices,
N’hésitez pas à prendre l’attache de votre Chef d’îlot
S’agissant des Français souhaitant venir à Bamako, il leur est demandé de différer leur venue au Mali car il leur faudrait :
• séjourner dans des hôtels sécurisés dont les accès sont filtrés ;
• respecter les règles de sécurité données par les services de sécurité maliens et les messages éventuels diffusés en cas d’urgence par l’ambassade et / ou le Centre de Crise et de Soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères ;
• prévoir du matériel de communication permettant d’alerter les services de police ou de gendarmerie en cas de besoin (numéros d’urgence gratuits 80 00 11 15 (police) ou 80 00 11 14 (gendarmerie) pré-enregistrés sur le téléphone portable) ;
• être particulièrement attentif à toute attitude inhabituelle ou suspecte compte tenu des usages locaux ;
• ne pas porter des bijoux et autres objets de valeur de manière ostentatoire. Au Mali comme ailleurs, les signes extérieurs de richesse suscitent ou peuvent accroître les risques de vol à la tire.
• limiter autant que possible les déplacements à pied, les piétons étant particulièrement vulnérables ;
• circuler en ville avec portes verrouillées et fenêtres fermées ;
• garer les véhicules dans des endroits surveillés, vérifier leur fermeture et contrôler leur aspect extérieur avant utilisation (bas de caisse, capot, coffre, traces d’effraction) ;
• maintenir une réelle vigilance lors des déplacements de nuit et les réduire autant que possible en zone urbaine.
• depuis plusieurs mois, les voitures sont contrôlées de façon accrue à Bamako et à l’approche de la capitale par des forces de sécurité en armes. Il est conseillé de rouler lentement à l’approche de ces barrages, la nuit, de réduire l’intensité des phares et d’allumer le plafonnier dans l’habitacle du véhicule, de s’arrêter et de laisser contrôler le contenu du véhicule (habituellement le coffre). Munissez-vous toujours de vos pièces d’identité.
• des contrôles nocturnes par un ou deux policiers en uniforme dans des endroits peu éclairés de Bamako ont été signalés. Dans ces cas, exiger la présentation de la carte professionnelle, vérifier que la photographie correspond à son détenteur, refuser l’accès du prétendu policier à l’intérieur du véhicule – ce qui est rigoureusement interdit par la réglementation malienne - en cas de difficulté persistante, appeler les numéros 80 00 11 15 ou 80 00 11 14 pour signaler le matricule du prétendu policier, l’expérience montrant que le recours à un appel téléphonique dissuade ces faux policiers de continuer leur intimidation. Proposer, éventuellement d’effectuer le contrôle au poste de police le plus proche.
• en cas de tentative de vol de votre véhicule avec menaces et/ou violences (« car jacking »), ne pas résister et observer tous les détails relatifs à cette situation. Se rendre ensuite immédiatement dans un commissariat de police afin de signaler les faits et en informer le Consulat général.
• se tenir éloigné des mouvements de foule et des manifestations spontanées sur la voie publique, qui peuvent conduire à des violences contre les biens et les personnes.
D’une façon générale, il est conseillé à chacun de consulter régulièrement le site internet de l’Ambassade sur lequel vous trouverez le site Conseils aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères et européennes ainsi que le portail Ariane et de se conformer strictement aux recommandations qui y figurent.
Les autorités françaises attirent l’attention des Français résidant au Mali ou de passage dans ce pays que la Loi no 2010-873 du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’Etat et publiée dans le JORF du 28 juillet 2010, dispose dans son Titre IV, « dispositions relatives aux opérations de secours à l’étranger », article 22, que « l’Etat peut exiger le remboursement de tout ou partie des dépenses qu’il a engagées ou dont il serait redevable à l’égard de tiers à l’occasion d’opération de secours à l’étranger au bénéfice de personnes s’étant délibérément exposées, sauf motif légitime tiré notamment de leur activité professionnelle ou d’une situation d’urgence, à des risques qu’elles ne pouvaient ignorer ».